Le Qi Gong Un art millénaire

Qi gong


Le Qi gong, une discipline énergétique de santé

Gymnastique et discipline énergétique de santé plurimillénaire qui harmonisent l’esprit et rétablissent l’équilibre intérieur. La pratique du Qi Gong procure un état de bien-être, de sourire intérieur par des mouvements lents, des postures et des méditations.

D’après la philosophie chinoise ancienne, le Qi est une force naturelle qui emplit l’univers.

  • Qi=« vapeur », « énergie », le mieux adapté étant « les souffles ».
  • Gong=« travail », « pratique artistique », « culture », au geste précis et affiné au cours de pratiques régulières
  • Ainsi, le terme Qi Gong peut être traduit par « travail du souffle » ou « culture de l’énergie vitale ».

Le Qi, un concept essentiel de la culture chinoise.

Les occidentaux contemporains ont essayé de définir le Qi en fonction de leurs connaissances, influencées par leur propre culture.
Certains pensent que c’est une énergie électrique, d’autres une énergie magnétique mais ces définitions restent réductrices.

Dans la philosophie chinoise ancienne, le Qi est une force naturelle qui emplit l’univers.
Le Qi est un mot chinois qui a pour traduction « vapeur », « exhalaison », « fluide », « influx », « énergie », le terme le mieux adapté étant « les souffles ». Il s’agit d’un concept essentiel de la culture chinoise.

Lire la suite...

P
K

Dans cette approche spirituelle, le Qi englobe tout l’univers et relie les êtres entre eux; dans un organisme vivant, il circule à l’intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans « le centre des énergies » appelé « le champ des cinabres », Dan Tian en Chine. Il est donc présent dans toutes les manifestations de la nature.

On remarquera que le Qi est à l’œuvre dans les règnes vivants, mais également dans le règne minéral .
Ainsi, le concept du Qi est présent dans toutes les manifestations de la nature.
Dans la spiritualité indienne, le prãna est un équivalent du Qi.
Les anciens expliquaient les phénomènes naturels par l’activité du Qi. Ils considéraient les mouvements et transformations du Qi comme étant la cause des phénomènes prenants forme dans l’univers. Il est écrit dans les textes classiques chinois qu’une chose prend forme lorsque le Qi s’accumule, et meurt lorsqu’il se dissipe. Les médecins traditionnels chinois pensent que le Qi est la substance fondamentale de l’être humain. Les mouvements du Qi et ses transformations sont la source des activités physiologiques.

Le mot chinois « Gong » peut être traduit par le terme de travail. Mais ce terme fait appel aux notions de travail artistique, de gestes précis et affinés au cours de pratiques régulières. La répétition du geste en vue de parvenir à la forme juste, le raffinement de l’attention et de la concentration afin de parvenir à l’inspiration juste sont essentiels.

Ainsi, le terme Qi Gong peut être traduit par « travail du souffle« , ou « culture de l’énergie vitale« .

Dans la cosmologie chinoise, le Qi ou souffle originel précède la scission binaire du Yin et du Yang, elle-même à l’origine des « dix mille êtres » qui composent tous les êtres du monde.

L’histoire du Qi Gong

On peut considérer trois périodes importantes dans l’histoire du Qi Gong :

La première s’étend de l’Antiquité jusqu’à la dynastie des Han (Début du 3e siècle).
La transmission de la connaissance était alors orale.

À cette époque, l’exercice du souffle était directement lié à la recherche spirituelle Taoïste. Les textes de Lao Zi et de Zhuang Zi font état de « respiration jusqu’aux talons » et de « concentration du Qi afin de raffiner la conscience ».

Au premier millénaire avant JC, Lu Shi Chun décrivait des « danses pour faire circuler les souffles vitaux et lever les stagnations sanguines ».
Dans le « Traité de médecine interne de l’empereur jaune » il est vanté les bienfaits des exercices de Dao Yin (Qi Gong) et leurs effets préventifs et curatifs sur de nombreuses maladies.

Lire la suite...

P
K

La seconde période s’étend de la dynastie des Han jusqu’à la fin de l’empire (dynastie des Qing, 1911). C’est durant toute cette période que le Qi Gong s’est enrichi d’influences taoïstes, bouddhistes, confucianiste, martiales et médicales.

Après avoir connu des moments difficiles au début de la révolution culturelle, depuis les années cinquante, le Qi Gong s’est redéveloppé sous l’œil bienveillant de l’Académie Chinoise de Médecine. Des instituts de recherche d’état ont conduit de nombreuses expérimentations ces dernières décennies, notamment à Pékin et Shanghai. De plus en plus d’hôpitaux et de centres de convalescence ont inclus le Qi Gong dans leurs traitements ?
En 1959, le ministre de la Santé publique organisa un grand colloque d’échanges sur le Qi Gong. Des spécialistes venus de tout le territoire de la Chine échangèrent leurs expériences sur le traitement de 50 maladies tel le diabète, l’hypertension, la cirrhose, l’asthme, etc. Pour beaucoup d’entre elles, le principal traitement était le Qi Gong.
Il existe actuellement en Chine de nombreux courants de pratique, et parmi eux des courants spirituels, martiaux, thérapeutique ou préventif de santé.

Les influences philosophiques du Qi Gong

Le Qi Gong est apparu en Chine, il y a au moins 3000 ans (certaines sources attestent 5000 ans).

Il est considéré comme l’un des trésors légués par la très ancienne tradition chinoise. Depuis les années 1980, le Qi Gong connaît un grand renouveau en Chine, pratiqué quotidiennement dans les parcs et les campagnes, les monastères et les centres thérapeutiques.

Depuis la dynastie des Zhou, il y a 3000 ans, les chinois ont développé de multiples techniques destinées à améliorer les circulations du Qi, la précieuse énergie vitale dans le corps.

Lire la suite...

P
K

Trois courants de pensée ont influencé le développement du Qi Gong :

Au cours des millénaires, des traités taoïstes, bouddhistes et confucianistes ont décrit et commenté les effets des exercices traditionnels.

L’influence taoïste dans le Qi Gong :

Il est communément admis que la sagesse chinoise aurait 5000 ans. Dans le chapitre 10 du Tao Te King, de Lao Tseu (VIᵉ siècle avant JC) des pratiques sont évoquées pour augmenter la durée de vie :

« En faisant que ton âme spirituelle et ton âme corporelle embrassent l’unité, peux-tu ne jamais quitter ton unité ? En concentrant ton énergie et en atteignant la souplesse, peux-tu devenir un nouveau-né ? »

Le taoïsme a pour but l’harmonisation de l’être avec l’énergie universelle qui est à l’origine de toute vie. L’homme participe du ciel et de la terre.
C’est ainsi le retour de l’être à l’origine de toute chose.
Le taoïsme s’appuie sur une physiologie énergétique, sur l’existence de la circulation du Qi et du sang, sur le fonctionnement des cinq organes et des six entrailles, en accord avec des théories cosmogoniques des cinq éléments et des six énergies.
De façon intrinsèque, les exercices sont pratiqués dans le but de raffiner les énergies du corps, pour accéder à l’union du corps et de l’esprit.

Les points essentiels à retenir concernant la pratique du Qi Gong taoïste sont :

  • La concentration de l’esprit
  • Prolonger la vie
  • Découvrir le but ultime de la vie
  • Communier avec la nature

L’influence confucianiste dans le Qi Gong :

Doctrine laïque et agnostique, cet autre courant culturel a également influencé la pratique du Qi Gong.
Destinée à régler la vie en société, cette philosophie, fondée par Confucius au 6ᵉ siècle avant JC, a connu un grand succès au 12ᵉ siècle.

Érigée en lois et principes de morale, cette doctrine, distincte de toute religion, influença les rapports et les règles de la société chinoise à partir des royaumes combattants jusqu’à nos jours.
Sous l’influence de Confucius, les techniques de Qi Gong prennent un nouvel essor, car non seulement elles permettent de fortifier la vigueur physique, mais aussi, de discipliner l’esprit ; et ainsi permettre une meilleure intégration de l’individu au sein du groupe. Le but recherché rejoint l’esprit taoïste : trouver l’équilibre de l’esprit, au-delà de toute passion.

Le confucianisme insiste sur les notions suivantes :

  • Tremper sa volonté dans l’eau de la vie quotidienne
  • Écarter les idées perverses
  • Ne cultiver que l’énergie saine de la société humaine

L’influence bouddhiste dans le Qi Gong

Durant les premiers siècles de notre ère (dynastie des Han), le bouddhisme venu d’Inde se répandit très rapidement en Chine.

Alors que les Taoïstes enseignaient de façon informelle à quelques disciples, les bouddhistes dont la religion était déjà très structurée s’implantèrent rapidement sur tout le territoire et est devenu la religion majeure des chinois.

C’est le bouddhisme Chan qui s’est développé en Chine, philosophie métaphysique, qui s’intéresse à la nature de l’esprit ou Vide, et a pour but la recherche de la connaissance de l’être absolu dans l’illumination, par la sublimation de l’ego et par la libération des passions et attachements. Au-delà de l’aspect religieux, le bouddhisme est avant tout une voie spirituelle d’épanouissement de l’être supérieur.
Au travers de pratiques de méditations, et d’une éthique de vie, mettant l’accent sur le développement de la compassion envers tous les êtres ; ce courant spirituel invite le pratiquant à développer la vision juste et l’action juste, en pleine conscience.

Le but des pratiques bouddhistes est d’atteindre l’état de plein éveil, et ainsi de se libérer du cycle des renaissances.

Se libérer du désir et de la prison de l’égo pour l’amener à vivre dans la sérénité de son être intérieur.
Le bouddhisme recherche la vacuité (s’extraire du monde duel), garder le cœur pur et limpide.
Le bouddhisme a influencé en partie l’art, les pratiques spirituelles, la philosophie, la religion, les pratiques physiques, y compris les arts martiaux.

Sur la route de la soie, parmi d’autres moines venus d’Inde; c’est le moine Bodhi dharma (Da Mo en chinois), qui aurait introduit le bouddhisme en Chine, mais aussi, intégré ses techniques au sein des pratiques de Qi Gong.

« Da Mo parti se réfugier au temple de Shaolin, à la suite de son rejet par l’empereur, constata la faiblesse physique des moines résidents. Il décida alors de se retirer dans une grotte pour y méditer, pendant neuf ans, face à un mur. Quand il réapparut, il livra à ces moines taoïstes chinois, une série d’exercices destinés à leur redonner force et vigueur »

Le Qi et la science moderne

Le Qi étant une énergie subtile, qui circule dans le réseau des méridiens, il représente une force bioélectrique différente de celle qui produit l’influx nerveux.

C’est pourquoi, elle a souvent été niée dans les années 60 par des scientifiques occidentaux. Cependant, la somme d’expériences accumulées depuis montre que le Qi est une énergie que l’on peut détecter scientifiquement.

Lire la suite...

P
K

C’est en 1946 qu’un médecin acupuncteur français, le docteur Jean Niboyet entreprend d’apporter la preuve objective de l’existence des points d’acupuncture en prenant des mesures électriques de la peau.

C’est le début d’une recherche de plusieurs années, particulièrement rigoureuse et documentée, si minutieuse qu’elle deviendra le sujet de sa thèse de médecine. Pour cela, il va mettre au point le punctomètre.

C’est un Ohmmètre (appareil mesurant les variations du courant électrique en ohms) en forme de stylet, destiné à mesurer la capacité de la peau à conduire plus ou moins facilement le courant électrique (cela s’appelle la résistance). Il est toujours utilisé.
Que découvre Jean Niboyet au cours de ses expériences ?

Que notre peau est ponctuée à la surface de « puits de résistance minima ». Des points qui s’avèrent 20 à 50 % plus conducteurs de courant que leur environnement immédiat.

Il S’aperçoit aussi que ces points, répartis dans la plus parfaite symétrie, coïncident au millimètre près avec ceux recensés par la médecine traditionnelle chinoise.
Pour vérifier si les écarts de résistance cutanée des points entre eux sont le résultat du hasard ou non, il répète ses mesures sur des séries de points pris deux par deux, situés soit sur un même méridien, soit sur deux méridiens différents, ou très éloignés l’un de l’autre.

« Dans 90% des cas, constate le médecin, la résistance entre deux points d’un même méridien est plus faible que celle de tout autre trajet ne suivant pas un méridien ».

Pour Niboyet, bien qu’il ne soit pas parvenu à y mesurer des courants électriques, les méridiens sont l’équivalent d’un réseau électrique. Un réseau qui quadrille notre organisme, distribue l’énergie, le Qi, et sur lequel il est possible d’agir à l’aide de certains points privilégiés. Ce sont les points d’acupuncture.

L’essentiel des études scientifiques concernant le Qi a été mené en Chine depuis la fin des années 70, avec des maîtres de Qi Gong, des experts du « souffle vital », capables de faire circuler le Qi, de l’accumuler dans leur organisme pour le redonner à volonté.

On appelle les projections de Qi émis et dirigé consciemment, éventuellement à distance : le Wei Qi.

Dès 1978, le ministère de la Santé chinois (via son bureau de la médecine traditionnelle) initie les premières recherches officielles. Depuis, elles n’ont jamais cessé, et visent autant à mesurer les effets du Wei Qi qu’à déterminer sa nature exacte.

Les scientifiques de l’hôpital Xun Wu de pékin et de l’université Jiatong de Shangaï ont découvert que la production de Wei Qi s’accompagne d’effets électromagnétiques variés (apparition d’un champ d’électricité statique et fluctuation du champ magnétique).

Des clichés infrarouges pris avant, pendant et après des émissions de Qi sur des participants montrent des changements de température autour de leur tête et de leurs mains.

À défaut d’autres explications, toutes ces recherches orientent vers une explication bioélectrique du Qi.

Au cours des années 1980, Liu Dong, Maître Qi Gong, diplômé de l’université de médecine chinoise de Pékin et initié à l’âge de 5 ans par son grand-père, a accepté d’utiliser sa maîtrise du Qi et de projeter sur des plantes, des souris porteuses de cellules tumorales ou des chaînes de protéines.

Réalisées avec l’aide de physiciens, biologistes et immunologistes, ces expériences ont toutes été concluantes, démontrant l’impact du Wei Qi sur le vivant.

Leurs conclusions ont été publiées dans des magazines scientifiques chinois.

« Une semaine plus tard, le contenu a été analysé. Il y avait moins de virus et le taux de cellules du système immunitaire, les MT4, avait augmenté. »

Un essai malheureusement resté sans suite, en France, en juillet 1991, sous le contrôle du Pr Jean-Claude Schermann de Marseille, de l’unité 322 de l’Inserm, Liu Dong s’est essayé à émettre du Qi à destination d’une culture de cellules infectées par le virus du sida.

« Cela s’est déroulé en double aveugle. Je me suis concentré sur une éprouvette, en restant les mains quelques minutes autour du tube à essai pour envoyer de l’énergie »,

Raconte le maître chinois, aujourd’hui professeur de Qi Gong au sein de l’association Ling Gui, à Paris.

A Oppedette, dans les Alpes de Hautes Provence, Vlady Stévanovitch émet des son s chargés d’énergie, capables d’agir sur les organismes : tonifiant un organe, soulageant une contracture, ou induisant un état de relaxation.

Musicien de formation, il a cherché a reproduire ces effets en enregistrant les sons qu’il émettait. Numérisés, décomposés en différentes fréquences puis remixés par des ingénieurs du son, ces sons baptisés Wou pour les distinguer de l’émission d’origine, semblent garder leur pouvoir.

Débutés en 1995, ces travaux menés en relation avec des spécialistes de l’informatique musicale (l’IRCAM), ont abouti à l’évaluation de certains Wou par un réseau de médecins et de praticiens de santé qui les utilisent dans le cadre de leurs traitements.

« L’effet antidouleur est souvent observé dans l’immédiat et ne tarde pas à se manifester au plus tard après 15 minutes d’intervention », constate Vlady Stévanovitch.

  • Le docteur Zhong Quan Yuan de Pékin a effectué une série d’expériences à l’hôpital Xuan Wu, qui mettent en évidence certaines caractéristiques du Qi : Les méridiens d’acupuncture ont une forme fluide. Les méridiens de transport du Qi sont de vastes réseaux. Ils circulent dans les tissus corporels. La profondeur et l’intensité de ces canaux varient en fonction de l’âge et de la santé des sujets.
  • Le flux d’énergie se modifie en fonction du climat et de l’heure du jour.
  • Les méridiens des membres émettent une lumière bleue à l’intérieur du corps, les points de croisement sont jaunes ou rouges.
  • Tous les points d’acupuncture réagissent comme des pompes et répondent à la stimulation d’aiguilles et au massage. Les points activent la circulation du Qi qui se met à couler dans les canaux, irriguant les muscles, les nerfs, les cellules et les organes.
  • Le Qi est doté d’une fréquence sonore basse (entre 8 et 14 Hz).
  • Le Qi émet une lumière infrarouge, due à la chaleur qu’il produit, il génère un champ magnétique.

Formation personnelle
et professionnelle au Qi Gong

Un programme qui s’adapte à votre niveau, aussi bien pour ceux qui souhaitent découvrir le Qi Gong sur un plan personnel que pour ceux d’entre vous qui aspirent à transformer leur passion pour le Qi Gong en carrière et qui souhaite créer et animer un atelier de Qi Gong.

Conception chinoise du Qi

L’idéogramme chinois ancien représente une botte de riz dont la fermentation engendre des vapeurs. La botte de riz représente l’aspect matériel (Yin) de l’énergie. Les vapeurs représentent l’aspect subtil (Yang). Dans la manifestation, le Yin engendre le Yang.

Le Neï Jing (classique interne de l’empereur jaune) déclare : « Tout est énergie et lois »

Le Qi de l’homme a deux origines : innée et acquise

Les énergies innées et énergies acquises :

L’énergie innée est appelée Xian Tian ou énergie du ciel antérieur. Elle est reçue à la conception et durant la gestation. Il représente le potentiel énergétique transmis par les générations précédentes. Les comportements de nos ancêtres conditionnent donc les nôtres.
L’énergie acquise est appelée Hou Tian. Elle est reçue à partir de l’air et des aliments. Elle est dynamisée par l’activité physique et mentale.

Lire la suite...

P
K

Les énergies innées et énergies acquises :

L’énergie saine (Zheng Qi) représente l’ensemble des énergies contribuant à l’équilibre de la vitalité.
Zheng Qi est couramment traduit par des termes d’énergie saine, droite, ou correcte.
Les énergies perverses (Xie Qi) représentent l’ensemble des énergies susceptibles de déséquilibrer l’énergie saine.

Xie Qi est couramment traduit par les termes d’énergie malsaine, pathogène, impure, perverse ou encore de « pollution énergétique ».
En médecine chinoise, toute pathologie est abordée comme un conflit entre énergie correcte et énergie perverse. (Pervers : ce qui n’est pas droit, ce qui fait dévier du but).

Le Qi représente pour la Médecine traditionnelle chinoise le moteur de toutes les activités physiologiques :

  • Circulation des liquides organiques, du sang,
  • Fonctionnement des organes, maintien de la chaleur corporelle, réactions immunitaires, digestion, etc.

Rien de ce qui se produit, s’échange, se renouvelle dans le corps ne se ferait sans la présence du Qi.
La pratique du Qi Gong peut, en ce sens, être comprise comme une culture de l’énergie authentique (Zhen Qi) en vue de renforcer la santé physique et psychique.

 

 

La pratique du Qi Gong

Le Qi Gong permet de mobiliser l’énergie dans des buts thérapeutiques, spirituel (alchimie taoïste) ou encore martiaux.

Dans son application aux arts martiaux, le Qi Gong permet par exemple de concentrer l’énergie dans certaines régions du corps pour les rendre plus résistantes que des corps solides (briques, métal…).

Dans le cadre des cours que je vous propose nous étudierons des exercices dynamiques, statiques et des automassages.

Lire la suite...

P
K

Exercices dynamiques : Ils favorisent la circulation de l’énergie
Exercices statiques : ils produisent l’énergie et le sang, renforcent le Yin et le Yang

Auto massages : ils régulent la circulation de l’énergie dans les organes et les points d’acupuncture. Ils débloquent les points d’acupuncture et ouvrent les méridiens et les articulations (les portes).

Organisation d’une séance :
En général, on effectue dans un premier temps des exercices dynamiques et on termine la séance par des exercices statiques (retour au calme). Mais ce principe n’est pas absolu : si on veut dynamiser le Yang, il faudra terminer par des exercices actifs.
En fin de séance on se frotte les mains et le visage, on effectue quelques automassages pour redynamiser le Yang.

Rythme de la pratique :
Pour préserver l’équilibre ou entretenir sa vitalité : 1 à 2 fois 20 minutes par jour
En cas de maladie, d’affection aiguë ou chronique il est bien de pratiquer 2 à 3 fois 20 minutes à 1 h 30 chaque jour.

Lieu de pratique :
Lieu calme, si possible en extérieur, dans la nature ou dans un parc, en évitant l’exposition vent et, bien sur, les conditions climatiques extrêmes.

Orientations :
Les plus usitées sont le sud (Feu, Yang, Vie , Vitalité) et l’ Est (Energies ascendantes). Ces directions dynamisent le Yang.
Toute orientation peut être bonne (l’Ouest et le Nord sont Yin et favorisent la descente du Yang (personnes stressées, actives).

Tenue :
Souple et légère, permettant de se mouvoir facilement.
Ex : la soie brillante (activité) et souple (fluidité de l’énergie)

Les effets du Qi Gong
(pensées traditionnelles et recherches scientifiques)

La médecine traditionnelle chinoise, MTC, explique les bénéfices du Qi Gong sur la santé en se fondant sur les concepts traditionnels de Qi, de Yin Yang et de méridiens.
Les effets de diminution du stress et des tensions de l’esprit sont essentiellement dus au maintient de l’attention sur la respiration et les mouvements du Qi Gong, ainsi qu’aux exercices préambulaires d’application au calme mental et de recherche de quiétude.

Pour la MTC, l’esprit réside dans le cœur.

Lorsque le fonctionnement du cœur est calme et régulier, l’esprit, considéré comme l’empereur de la citadelle corps-esprit, est serein.

Lire la suite...

P
K

Les méridiens et collatéraux sont maintenus en bonne forme par l’activation énergétique provoquée par les exercices. La résistance aux maladies est quant à elle expliquée en se fondant sur la théorie du Zheng Qi (énergie saine) et des Xie Qi (énergies pathogènes).

Pourquoi certaines personnes sont-elles sujettes aux rhumes à répétition ou aux gastro-entérites alors que d’autres ne le sont pas ?
La MTC explique que lorsque la résistance du corps diminue, les agents pathogènes prospèrent. L’apparition d’une maladie ne dépend pas seulement de l’exposition aux facteurs pathogènes (virus par exemple), mais également de la résistance corporelle de chacun.
Le Qi Gong est efficace pour prévenir et traiter les maladies parce qu’il renforce les énergies saines et notamment le Weï Qi, l’énergie défensive.
Dès lors, les énergies pathogènes n’ont qu’à bien se tenir !

Les recherches modernes viennent corroborer, dans un autre langage, les théories traditionnelles.
Alors que les exercices de gymnastique occidentale, tel le body building ou l’aérobic, augmentent la sécrétion d’adrénaline, accélèrent les battements cardiaques et la respiration, et élèvent la tension artérielle, la pratique du Qi Gong provoque les effets inverses.

Le Qi Gong permet de développer la relaxation du système nerveux

Les chercheurs américains Stone et Drewe ont démontré que la pratique du Qi Gong diminue le travail du système nerveux sympathique, en abaissant la sécrétion de dopamine.
Les tensions des vaisseaux sanguins sont relâchées, ce qui contribue à faire descendre la tension artérielle. De ce fait, le cortex cérébral est moins sollicité et ses activités plus calmes.
Lorsque, sous l’effet d’émotions fortes ou de stress, l’esprit est agité, le cerveau émet des ondes de grandes fréquences et de petite amplitude.

Les recherches conduites à Qi Gong Research Institute de Shanghai montrent que chez les pratiquants de Qi Gong bien entrainés, le cerveau émet des fréquences ondulatoires de petite fréquence et de grande amplitude.

Le système respiratoire et le système circulatoire

Ces deux systèmes sont intimement liés. Les mouvements lents et la respiration profonde activent le diaphragme. Ce phénomène accélère la circulation du sang et de la lymphe, et élimine les impuretés contenues dans le sang. De plus, par le massage interne du aux mouvements du diaphragme, le foie se libère de ses impuretés.

Les effets rapides du Qi Gong peuvent être résumés ainsi : (amélioration ou diminution des symptômes suivants) :

  • Vertiges (meilleur sens de l’équilibre), éblouissement
  • Bourdonnement d’oreille
  • Palpitations cardiaques
  • Insomnie
  • Cauchemars
  • Impatience
  • Peur
  • Colère
  • Timidité
  • Sentimentalisme
  • Instabilité affective
  • Pertes de mémoire
  • Mauvaise digestion
  • Léthargie, neurasthénie

Par ailleurs, des effets bénéfiques sur :

Les pathologies articulaires : rhumatismes, arthrite…
Les pathologies osseuses : ostéoporose, difformités vertébrales…

Dans son ensemble, les effets salutaires du Qi Gong :

  • Il renforce le corps dans sa globalité
  • Il entretient et développe la vitalité
  • Il permet le maintien et/ou le retour de la souplesse
  • Il améliore la respiration et ses effets bénéfiques sur la santé
  • Il calme l’esprit et combat le stress
  • Il favorise la détente et l’état de relaxation
  • Il aide à mieux gérer les émotions
  • Il développe, entretient et régénère les énergies du corps
  • Il renforce la mémoire et développe la concentration
  • Il favorise le sommeil, une meilleure digestion et assimilation des aliments
  • Il renforce la pratique des arts martiaux
  • Il améliore la performance chez les sportifs